Il grappille d’abord du temps de jeu contre la Russie avant d’épauler De Bruyne pour renverser le Danemark. Il aligne ensuite 90 minutes contre la Finlande. Les Diables signent un sans-faute dans leur groupe et s’apprêtent à défier le Portugal en huitième de finale.
Juste avant la pause, Thorgan, son frère, décapsule un match tactique où Martinez nous ressort son plan de Kazan. La deuxième mi-temps se mue en chemin de croix. Les vagues portugaises reviennent inlassablement. De Bruyne, sorti sur blessure, Hazard assume son rôle de leader. Il propose des solutions, tente de soulager ses équipiers de la pression. Rincé, il quitte la pelouse après 87 minutes. Il a tiré sur la corde et elle a fini par céder. Son "sacrifice" a contribué à la qualification mais son Euro est terminé. Sans Eden et avec un KDB diminué, les Diables se cassent les dents sur l’Italie.
Dans les mois suivants, sa situation au Real ne s’améliore pas. Il manque de confiance, de rythme et son impact s’en ressent. On le retrouve par bribes. La magie est toujours là pour qui sait la voir. Elle se fait juste plus rare. Deux fois une heures, puis une montée au jeu tardive, les fans belges profitent des dernières étincelles au Qatar.