Une dizaine de personnes seront jugées devant le tribunal correctionnel de Paris en octobre pour le cyberharcèlement homophobe qu’a subi d’Eddy de Pretto. L’enquête, ouverte en automne, a retrouvé, interpellé et placé en garde à vue 17 hommes identifiés comme les auteurs des messages les plus graves.
France Info et l’AFP déclarent que les hommes ont entre 20 et 30 ans, avec des profils variés, plusieurs sont catholiques conservateurs et la plupart inconnus de la justice. " Quinze d’entre eux sont convoqués devant le tribunal correctionnel les 3 et 4 octobre 2022 pour harcèlement en ligne avec incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, et certains avec la circonstance aggravante d’avoir commis ces actes en raison de l’orientation sexuelle de la victime " déclare le parquet de Paris à France info. Le réseau social Instagram a collaboré avec les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) pour retrouver les auteurs des commentaires. Les suspects ont été interrogés ces derniers jours grâce aux services de police et de gendarmerie locaux dans le Doubs, l’Isère, l’Ille-et-Vilaine, le Maine-et-Loire, le Rhône, en Côte-d’Or, à Paris, en Haute-Loire, dans la Manche, en Gironde, en Seine-Saint-Denis, dans les Yvelines et dans la Meuse.