Un accord arraché après six heures de réunion. Un coup de théâtre tant il est vrai que, ces derniers mois, les dissensions entre les membres de l'Opep, en particulier entre les Iraniens et les Saoudiens, ces dissensions donnaient l'impression qu'aucun accord n'était possible. Quoi qu'il en soit, l'Opep a décidé hier à Alger de réduire sa production quotidienne de 33,47 millions de baril à une fourchette de 32,5 à 33 millions de barils par jour.
Est-ce que cette baisse de production sera suffisante pour soutenir les prix du pétrole, voire les faire remonter sensiblement?
Hier en tout cas les cours du pétrole se sont envolé de plus de 5% à New York. Pour la suite, il faudra voir. Il y a encore quelques inconnues et notamment celle-ci : quelle baisse de production chaque pays sera-t-il amené à mettre en oeuvre. Respecteront-ils ensuite leurs quotas. Autre incertitude, l'Opep veut convaincre les pays non Opep de baisser eux aussi leur production. La Russie est pour mais les autres, ce n'est pas sûr.
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Le Bitcoin
Histoire récente, mais marquée par des vagues de spéculations effrénées avec une succession de bulles puis de krachs. Prenons 2013 : le 9 avril, le bitcoin vaut 287 euros. Le lendemain, il s’effondre, sa valeur plonge à 39 euros. Et quelques mois plus tard, il titille les 1000 euros. En janvier 2014, nouveau krach, la valeur du bitcoin s’effondre de nouveau… Aujourd'hui, il vaut environ 540 euros.
Mais qui achète alors des bitcoins en dehors des spéculateurs que ces risques n’inquiètent apparemment pas?
Des passionnés de technologie convaincus par l’utilité d’une monnaie électronique totalement décentralisée, une monnaie qui ne soit pas dépendante des politiques menées par les banques centrales par exemple. Mais aussi des délinquants de tout type qui utilisent le bitcoin pour des transactions louches sur ce qu'on appelle le darknet, les réseaux cachés de l’Internet. Ce qui explique, avec l'instabilité chronique de sa valeur, la mauvaise réputation actuelle du bitcoin. Pour en savoir plus sur le bitcoin, vous pouvez retrouver l'étude que vient de publier Louis Larue sur le site internet de la revue Regards économiques.
Michel GASSEE
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