Le retour de certains élèves dans les écoles, c’est actuellement prévu pour le 18 mai, mais c’est dès à présent que les écoles s’y préparent. Les réunions s’enchaînent et dans les établissements techniques et professionnels, les interrogations sont encore plus nombreuses car une partie des cours se donnent en ateliers. Alors comment les directions prévoient-elles cette rentrée ?
Ce sont les 6es et 7es années qui rentreront les premières. Pour quels cours ? La réponse diffère selon les établissements. À Don Bosco Verviers par exemple, ce qui est prévu mais sous réserve d’approbation par plusieurs instances, c’est le travail en atelier. "Les élèves de sixième et de septième vont rentrer essentiellement dans des cours d’atelier parce qu’ils ont des épreuves de qualification ou d’autres épreuves qu’ils doivent pouvoir finaliser, que ce soit en technique ou en professionnelle. Les ateliers sont des espaces assez grands et donc on doit pouvoir accueillir les élèves d’une classe en une seule fois. Maintenant, il y a aussi, et c’est un peu l’avantage de ces lieux, c’est qu’il y a des normes de sécurité habituelles qui imposent de ne pas dépasser 12 élèves et que dès lors on n’est pas loin de la norme de dix élèves qui a été donnée par le gouvernement", explique Renaud Duquenne, directeur.
Autre école, l’Institut Notre-Dame à Malmedy où beaucoup d’interrogations doivent encore trouver réponse. Sur la possibilité d’y travailler en atelier notamment. Pour les cours plus théoriques, là, pas de problème : ça sera une classe par étage, les lundis et jeudis pour une partie des élèves, les mardis et vendredi pour l’autre. Quant aux importantes épreuves de qualification en fin d’études, il reste là aussi des questions : "Il y a des points d’interrogation. Ça paraît compliqué parce que ce qui est important dans ce cadre-là, c’est le jury de qualification qui fait intervenir des personnes extérieures issues du monde de l’entreprise. Or, au vu du confinement, ce sont des personnes qui ne pourront peut-être plus ou pas participer à ce jury. Et donc ce serait plutôt un jury interne", détaille Jean-Marie Collette, directeur.
Les directions ne le cachent pas, c’est un vrai compte à rebours qui a débuté pour elles.