La première consiste à simplement prolonger l’extinction des lampadaires 7 jours sur 7 dès minuit, c’est ce que feront par exemple Ciney, Namur ou encore de nombreuses communes du Brabant wallon comme Beauvechain. "Depuis que nous éteignons les lampadaires la nuit, nous n’avons pas eu plus d’accidents ou de vols ", constate la bourgmestre Carole Ghiot. "Il n’y a donc aucune raison qu’on revienne en arrière ! "
La deuxième option est d’éteindre en semaine uniquement. C’est le choix fait en Brabant wallon par Ittre ou Tubize, dans le Luxembourg à Arlon et Vielsalm ou encore en province de Namur par la bourgmestre de Hamois Valérie Warzée : "Notre commune est très dynamique au niveau des festivités villageoises. L’hiver est derrière nous, donc le week-end les gens vont avoir tendance à sortir plus le soir à pied ou à vélo. C’est important qu’ils puissent le faire en toute sécurité et être bien vus sur nos routes ! "
Enfin la dernière proposition d’ORES est de maintenir l’éclairage allumé toute la nuit. C’est ce qu’ont choisi depuis le début le petit village d’Houyet par exemple ou Bertrix dans le Luxembourg.
Les 197 communes wallonnes dont l’éclairage public est géré par ORES n’ont pas encore toutes communiqué leur choix. Une centaine ont à ce stade pris une position officielle : dix optent pour un retour à la normale, une cinquantaine pour l’extinction sept jours sur sept et enfin une quarantaine pour un éclairage nocturne uniquement le week-end.