D'après nos informations, le rapport déposé sur le bureau de la ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx conclut à l'utilité des méthodes alternative adoptées par le centre TADAM à Liège. Plus, les chercheurs estiment qu'il faudrait un changement de législation pour institutionnaliser la délivrance d'héroïne, au-delà du strict cadre municipal.
Or, de l'avis même de plusieurs praticiens de terrain, on est loin du compte, en Belgique. Outre que le centre TADAM a du fermer ses portes, peu de possibilités sont laissées pour le suivi pertinent des personnes concernées.
Infor Drogues regrette depuis des années la difficulté dans laquelle se trouvent les associations concernées, et la frilosité des autorités politiques. Il existe cependant plusieurs possibilités à encourager ou à mettre en place: l'ouverture de salles d'injection, l'organisation de tests de drogues synthétiques aux abords des discothèques, etc. Et de demander clairement un changement législatif dans le domaine des drogues: la prohibition ne mènerait pas à la guérison.
Nous en avons discuté ce vendredi avec Antoine Boucher, porte-parole d'Infor Drogues. Relisez notre chat ci-dessous: