Et bam, un grand coup de bottes dans le postérieur du maire du village, venu se confesser en douce, loin des regards. La scène est mémorable et elle résume bien l’ambiance de ce village pas comme les autres, du petit monde de don Camillo… et de son maire Peppone, serait-on tenté de rajouter. Car pour une bagarre, qu’elle soit clochemerlesque ou non, il faut être deux, au minimum. Donc, sur le ring de notre comédie, vous avez en soutane noir don Camillo, une force de la nature et de l’autre, avec son foulard rouge, vous avez Peppone, une force du Parti Communiste italien. Ces deux-là, ils aiment se détester depuis qu’ils se connaissent. Et nous aussi, depuis qu’on les connaît, on aime les voir se détester… avec tendresse et férocité !