Dimanche, avant de défaire les piquets de tente et ramener avec soi toute la poussière accumulée pendant ces quelques jours de festival, Dour nous propose encore quelques beaux concerts. Chronique de la mi-journée.
Le jour se lève sur la Plaine de la Machine à Feu et le site du festival ressemble à un décor de film post-apocalyptique. La veille, les vibrations sonores ont encore fait trembler toutes les tentes et ont porté les derniers fêtards jusqu’au petit matin. Des planches des chapiteaux émanent un parfum de vieux houblon et d’humidité, de quoi accueillir Nicolas Michaux et ses musiciens, qui ouvrent la scène de la Petite Maison dans la Prairie avec décalage et légèreté. Le Belge, qui était le chanteur d’Eté 67 s’est lancé en solo en 2013. Nicolas Michaux s’inspire de ses vagabondages pour offrir une pop très française, tantôt tirant du côté folk, tantôt côté rock. Le groupe propose une performance empruntée mais avec une belle énergie reposant sur les cordes, sensible et délicat comme un après-midi bucolique, ça tombe bien nous sommes dans la Petite Maison dans la Prairie.