Louise, elle, enchaîne les festivals depuis 10 jours, elle vient tout juste des Ardentes et est arrivée pour la pré-Dour. Le premier mot qui lui vient c’est "incroyable", de Niska à Angèle en passant par Booba, elle n’a loupé personne. "Il y a tellement de scènes ici, on ne peut pas s’ennuyer", explique sa pote Léa. Il faut dire que le line up cette année, c’est plus de 264 artistes sur scène.
Les filles ont logé au camping parce que c’est aussi là que se passe le festival. Petit bémol pour Louise : la douche à 3 euros au camping. Mais à part ça, "il y a de l’ambiance de 6 heures du matin à 6h du matin", complète sa pote Léa. On nous a même parlé du front de libération des chaises, un front qui a réuni de plus en plus de membres au fil des jours au camping.
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Et pas question pour les filles de repartir sans leur bob tarmac… Evidemment ! D’ailleurs, il est 18h30, l’heure pour elle de filer, non sans une petite tentative pour nous soudoyer, mais nous avons résisté. C’est promis !
Jobistes ambiancés
Du côté des jobistes aussi, l’ambiance était au rendez-vous. Éloïse a 19 ans et elle a travaillé au restaurant de paella pour la première fois : "le truc que je redoutais c’était la chaleur, mais finalement ça a été. En plus, il y avait des festivaliers qui passaient avec des pistolets à eau donc c’est toujours dans la bonne ambiance". Et même si le rythme était intense, "j’ai quand même le temps de profiter après. Je suis allé voir Laylow et Angèle". Bilan ? Elle a déjà envie de recommencer l’année prochaine. Même son de cloche pour Ekelle qui a jobé aussi sur le site : "franchement, vu que je peux me balader sur le site, je vais un peu de scène en scène. En plus, j’ai accès au backstage donc c’est trop bien".
Des festivaliers uniques
Du côté des programmateurs, on a le sourire ! "Je suis content de retrouver Dour et ses festivaliers qui sont assez uniques. Ce sont des gens curieux, mélomanes… Ça crie toujours "Douuureuuuh ! ". C’est le côté famille qui m’avait vraiment manqué", explique Mathieu Fonsny, l’un des trois programmateurs du festival. Un line up diversifié qui reste l’identité de Dour indique le programmateur.
Dour c’est un grand moment de découverte
Concernant la fréquentation, les chiffres sont un peu en dessus de ceux de 2019, "qui était une année record", mais pour eux le pari est rempli.
Festivaliers et programmateurs auront certainement envie de se retrouver pour l’édition 2023. A quoi pourra-t-on s’attendre ? "On veut continuer à proposer des bons shows avec des artistes qui kickent leurs concerts […] Dour c’est un grand moment de découverte. Quand tu viens à Dour, tu peux venir avec ton programme très précis et finalement tu te perds et tu découvres plein de choses différentes", conclut Mathieu Fonsny.
Bref, comme le dit le communiqué, "la machine est relancée".