De là haut, niché dans le ciel, Kobe Bryant a dû garder un oeil attentif sur la performance dantesque (71 points !) de Donovan Mitchell la nuit dernière. Parce que de son vivant, déjà, le Black Mamba ne ratait pas une miette de ce qu’il se passait sur les parquets NBA. Pourquoi donc s’arrêter maintenant ?
Alors a-t-il été impressionné ? Sans doute. Pourtant, il en fallait beaucoup pour l’impressionner à l’époque, Kobe. Lui l’éternel perfectionniste, le gagnant presque maladif qui ne pardonnait que difficilement la moindre petite bévue de l’un de ses coéquipiers.
Coéquipiers, Kobe Bryant et Donovan Mitchell ne l’ont jamais été. Question de timing. L’un a pris sa retraite en 2016, l’autre a déboulé sur les parquets NBA un an plus tard. Pourtant, malgré son profil d'arrière-shooteur similaire, le duo aurait pu faire des étincelles. Grâce à sa capacité à scorer d’un peu partout sur un terrain, à martyriser sans le moindre remord (et en dégageant une étonnante facilité) les défenses adverses, grâce à une mentalité forgée de fer et d’acier.