Un employeur a été récemment condamné pour avoir licencié une de ses employées enceintes. Le tribunal du travail de Mons et Charleroi a estimé qu'il s'agissait d'une discrimination directe fondée sur le sexe.
La travailleuse était en incapacité de travail suite à des complications liées à ses tentatives de maternité. Elle a perdu un enfant peu après la naissance. Par la suite, elle a aussi subi une fausse couche et une interruption médicale de grossesse. La travailleuse a dû s’absenter un certain nombre de fois à cause de ses problèmes médicaux. Et son employeur lui avait reproché ces absences et avait décidé de la licencier.
L’employée a porté plainte, et l'Institut pour l'égalité des hommes et des femmes en a fait autant. Le tribunal a condamné l'employeur à payer des dommages et intérêts d'un montant équivalent à six mois de salaire brut à la plaignante. Dans son jugement, le juge souligne que le licenciement de la plaignante constitue une discrimination fondée sur le sexe.