La présidente se doit, passage obligé en début de procès, de vérifier l’identité des constitutions de parties civiles et les coordonnées de leurs avocats éventuels. Une longue liste proche d’un millier de personnes. Des parties civiles représentées souvent par les avocats des deux principales associations de victimes, V-Europe et Life4Brussels.
Cela n’est qu’une formalité mais elle est glaçante lorsqu’on imagine les souffrances vécues depuis les six ans qui nous séparent du 22 mars 2016. Souvent des familles meurtries à jamais.
Parmi ces parties civiles, il y a aussi les victimes indirectes des attentats, des frères, des sœurs, des proches. Certains d’entre eux viendront témoigner à la barre.