Le président russe Vladimir Poutine a affirmé hier que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie, un pays situé aux portes de l’Union européenne.
Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l’arme nucléaire en Ukraine en cas d’escalade significative du conflit. Dirigée depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, la Biélorussie est frontalière de l’Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie.
Par ailleurs, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé samedi qu’il se rendrait la semaine prochaine dans la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) qui, selon lui, se trouve dans une situation "précaire".
Côté ukrainien, le ministère de la Défense ukrainien a appelé au silence concernant les futures contre-offensives à venir. Dans un post Telegram publié ce samedi, la Vice-ministre de la Défense ukrainienne, Hanna Malyar, a fait savoir l’importance de la non-divulgation d’informations concernant les plans de contre-offensives ukrainiennes.
"Les plans et plans militaires stratégiques ont le droit d’être rendus publics par trois personnes dans ce pays : le commandant en chef suprême (le président), le ministre de la Défense et le commandant en chef. Nous avons un plan stratégique : libérer tous nos territoires. Et les détails sont un secret militaire", a-t-elle écrit, visant principalement les analystes qui publient sur des blogs liés à la guerre, les citoyens et les soldats.
Elle a rappelé que la contre-offensive dans l’oblast de Kharkiv avait été mise en œuvre avec succès, notamment grâce au fait que personne n’en avait parlé publiquement avant le début.