Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : 411 milliards de dollars pour reconstruire, quid de l'uranium appauvri dans les armes, le oui de la Suède à l'OTAN, quelques éléments de ce 22 mars

Un garçon passe devant une exposition de véhicules militaires russes détruits dans le centre de Kiev, en Ukraine, le 21 mars 2023.

© STR/NurPhoto via Getty Images

Les États-Unis ont rejeté mercredi les plaintes de la Russie, qui a critiqué l'annonce, par la Grande-Bretagne, de la livraison prochaine de munitions contenant de l'uranium appauvri à l'Ukraine. Moscou avait jugé qu'un tel choix représenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, menaçant de "répliquer". John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a estimé que les arguments russes étaient "fallacieux".   

Le Parlement suédois a ratifié par avance son adhésion à l’Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables, tout comme l’avait fait la Finlande le 1er mars.

Le montant est établi par la Banque mondiale (BM), l’Union européenne et le gouvernement ukrainien : il faudrait – faudra ? – 411 milliards de dollars pour redresser et reconstruire l’Ukraine, après une année de guerre. Un premier besoin immédiat est évalué à 14 milliards.

Hier, le FMI a annoncé un accord portant sur 15,6 milliards de dollars.

Volodymyr Zelensky s’est rendu sur le terrain ce mercredi, sur le front dans l’Est près de Bakhmout, ville devenue symbole de la résistance ukrainienne. Il a remis des décorations aux soldats. "Nous répondrons de façon certaine […] à toutes les attaques contre nos villes", a-t-il déclaré.

Dans la journée, la Russie a envoyé des drones de combats, des tirs de missiles ont également été recensés à Zaporijjia et, plus tôt dans la nuit, à 80 kilomètres au sud de Kiev, où un lycée professionnel a été détruit.

A la Haye, l’organe législatif de la Cour pénale internationale a dénoncé des "menaces" émanant de la Russie à l’encontre des membres de la CPI après qu’elle a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation" d’enfants ukrainiens.

Le sommet russo-chinois s’est achevé ce mercredi matin, avec le départ de Xi Jinping vers Pékin. Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué l’entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux, le président russe appuyant prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter, au 392e jour de guerre.

L’initiative chinoise, qui préconise des pourparlers de paix, comporte des éléments qui peuvent "servir de base à un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts en Occident et à Kiev", a lancé Vladimir Poutine.

"Toutefois, nous n’observons pas pour l’heure une telle disposition de leur côté", a-t-il ajouté, au côté de Xi Jinping qui, pour sa part, a souligné que Pékin était "pour la paix et le dialogue" en Ukraine.

A Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit avoir "invité" la Chine à faire partie du règlement du conflit et "attendre sa réponse", ajoutant "recevoir des signaux mais rien de concret".

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