Les États-Unis ont rejeté mercredi les plaintes de la Russie, qui a critiqué l'annonce, par la Grande-Bretagne, de la livraison prochaine de munitions contenant de l'uranium appauvri à l'Ukraine. Moscou avait jugé qu'un tel choix représenterait une "aggravation sérieuse" du conflit, menaçant de "répliquer". John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a estimé que les arguments russes étaient "fallacieux".
Le Parlement suédois a ratifié par avance son adhésion à l’Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables, tout comme l’avait fait la Finlande le 1er mars.
Le montant est établi par la Banque mondiale (BM), l’Union européenne et le gouvernement ukrainien : il faudrait – faudra ? – 411 milliards de dollars pour redresser et reconstruire l’Ukraine, après une année de guerre. Un premier besoin immédiat est évalué à 14 milliards.
Hier, le FMI a annoncé un accord portant sur 15,6 milliards de dollars.
Volodymyr Zelensky s’est rendu sur le terrain ce mercredi, sur le front dans l’Est près de Bakhmout, ville devenue symbole de la résistance ukrainienne. Il a remis des décorations aux soldats. "Nous répondrons de façon certaine […] à toutes les attaques contre nos villes", a-t-il déclaré.
Dans la journée, la Russie a envoyé des drones de combats, des tirs de missiles ont également été recensés à Zaporijjia et, plus tôt dans la nuit, à 80 kilomètres au sud de Kiev, où un lycée professionnel a été détruit.
A la Haye, l’organe législatif de la Cour pénale internationale a dénoncé des "menaces" émanant de la Russie à l’encontre des membres de la CPI après qu’elle a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation" d’enfants ukrainiens.