Quelques jours après la Belgique, l’Assemblée nationale française a reconnu mardi comme un génocide l’Holodomor, cette famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l’origine de la mort de plusieurs millions de personnes. Volodymyr Zelensky a salué une décision "historique"
Poursuite des débats Le Comité international olympique (CIO) a recommandé mardi la réintégration des sportifs russes et biélorusses aux compétitions internationales, sous bannière neutre et "à titre individuel", pour peu qu’ils n’aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine. "Un jour de honte pour le CIO", a commenté Varsovie, peu encline à accueillir les athlètes russes.
Mais la commission exécutive du CIO décidera "au moment approprié" de leur éventuelle participation aux JO 2024 de Paris, que l’Ukraine, la Pologne et les pays baltes menacent de boycotter en cas de présence russe.
"Des centaines d’édifices religieux ont été détruits, endommagés ou pillés à la suite de l’invasion russe en Ukraine", a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram. "Toutes les religions et philosophies ont été touchées". Le président ukrainien appelle maintenant à une campagne de collecte de dons pour la reconstruction des bâtiments.
Dans l’éternel débat concernant la présence d’athlètes russes et biélorusses aux JO 2024, le président du CIO, Thomas Bach a déclaré que cette participation ne posait pas de problème.
Hier, lundi, Les premiers chars lourds britanniques et allemands sont arrivés en Ukraine, un apport de forces souhaité depuis longtemps par Kiev pour faire face à l’invasion russe. ET ce mardi, l’Allemagne devrait valider une hausse significative de son aide militaire à l’Ukraine.
Dans le même temps, la Russie a confirmé son projet de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, son allié voisin de l’Ukraine et de l’Union européenne, malgré les vives protestations des Occidentaux.
Le feu couve entre les forces russes et le patron de la milice Wagner. Selon l’ISW (Study of War), les Russes utiliseraient la bataille de Bakhmout pour affaiblir Evgeni Prigojine. Les tensions se sont multipliées ces dernières semaines entre les mercenaires et l’état-major russe, même si les deux parties contestent ces tensions.