Affirmant qu'il demeurait "des questions nécessitant des réponses" des géants de l'internet, Mme Ardern a précisé qu'elle avait été en contact avec la directrice des opérations de Facebook Sheryl Sandberg qui avait "reconnu ce qui s'était passé en Nouvelle-Zélande". "Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour retirer ou obtenir que soient retirées certaines des images qui ont circulé dans la foulée de cette attaque terroriste", a déclaré Mme Ardern.
Plus de 1,5 million de vidéos de l'attaque retirées
"Mais au final, c'est à ces plateformes qu'il appartient de faciliter ces retraits". "Je crois qu'il demeure des questions nécessitant des réponses", a-t-elle ajouté. Dans un communiqué, Mia Garlick, une responsable de Facebook en Nouvelle-Zélande, s'est engagée dimanche à "travailler 24 heures sur 24 pour retirer les contenus en infraction".
"Au cours des 24 premières heures, nous avons retiré dans le monde 1,5 million de vidéos de l'attaque, dont plus de 1,2 million bloquées lors de leur téléchargement", a indiqué Facebook. Le Premier ministre australien Scott Morrison a également fait part de ses doutes quand à l'efficacité des législations en la matière et des possibilités actuelles. Il a indiqué que les réseaux sociaux avaient "coopéré" depuis l'attaque des mosquées.
"Mais je dois maheureusement dire que l'aptitude réelle à aider du côté de ces entreprises technologiques est très limitée". Il a ajouté que des "assurances avaient été données" quant au fait que les contenus retirés ne pourraient pas réapparaître. "Il est évident que ce n'est pas le cas". "Donc il y a des discussions très concrètes à avoir au sujet des capacités des réseaux sociaux", a-t-il conclu.