Souvent en tennis, quand on perd un match en cinq sets après 5 heures de jeu, c’est la déception qui prédomine. Ce dernier zeste de zèle qui fait que, malgré la meilleure volonté du monde, il est impossible d’avouer que le mérite revient au vainqueur.
Pourtant, mardi soir, après sa défaite, le finaliste déchu et forcément déçu de Roland-Garros, Dominic Thiem, semblait esquisser un timide sourire derrière son masque de déception. “Il mérite sa victoire, il le mérite” martelait l’Autrichien en conférence de presse. “Lui”, c’est son adversaire du jour, son ami, son partenaire d’entraînement et l’un des plus petits et sympathiques joueurs du circuit, Diego Schwartzman.