Dans Le pouvoir des animaux, ce ne sont pas les deux scientifiques, qui nous parlent mais les animaux qu’ils étudient respectivement : le tardigrade et le mammouth.
Pour introduire son histoire, Didier Van Cauwelaert, s’inspire du scientifique Janot Lamberton, descendu en 1996 à 200 m de profondeur au Groenland et qui ramène dans son prélèvement, cet animal vivant, pour le présenter au lecteur. Cet animal microscopique est assez extraordinaire car il résiste presque à tout environnement hostile. "Quand les circonstances de sa survie ne lui paraissent pas optimales, il vide 90% de son eau, il se lyophilise. Quand il analyse le fait qu’il peut revenir à des conditions normales de vie, il absorbe l’humidité ambiante et il repart" résume ainsi l’écrivain.
Découvert par Frank, le tardigrade est confronté à quelque chose qu’il ne connaissait pas encore avec les humains : les émotions, dont celles suscitées par l’amour. "L’explorateur qui l’a découvert cherche dans son ordinateur son origine. Cela ressemble à un tardigrade. Il trouve Wendy, une biologiste d’Oxford qui arrive en tête dans la case de recherche. Il l’appelle, elle débarque aussitôt avec le premier avion et il se passe un coup de foudre dans la glace entre ces deux chercheurs".
Mais leur histoire ne sera pas simple. Frank, outre son exploration des glaces, est un généticien de l’université d’Harvard qui tente de cloner le mammouth pour régénérer le sol en Sibérie, pour le Pleistoscene Park. Là aussi cette expérience est réelle, le mammouth étant "compatible à 99% avec l’éléphant d’Asie d’où l’idée d’un clonage hybride pour ramener cette espèce".