C’est une première mondiale. Une île artificielle sera bientôt construite au large de notre côte belge. Elle deviendra une plaque tournante de l’énergie produite en mer du Nord et un maillon important de notre approvisionnement énergétique.
Elle n’a rien de l’île mystérieuse de Jules Vernes. L’île Princesse Elisabeth, c’est son nom, verra le jour d’ici 2026 à 45 kilomètres au large de notre côte belge couvrira 5 hectares à la surface de l’eau, 20 à 25 hectares sous eau. Elle sera composée de caissons en bétons remplis de sables sur lesquels reposeront toutes les infrastructures d’un énorme nœud de réseau électrique.
Markus Berger, chef de l’infrastructure chez Elia, le responsable du réseau électrique belge, nous explique son fonctionnement : " L’objectif avec ce nœud est de capter l’électricité produite dans le futur parc éolien Princesse Elisabeth et en même temps de créer les interconnexions électriques avec la Grande-Bretagne et le Danemark, de telle sorte que nous ayons un réseau électrique interconnecté en Europe dans le futur. Cette île coûtera moins cher et réduira l’impact écologique des parcs éoliens offshore car elle concentrera sur deux câbles connectés au continent l’ensemble de la production électrique de nos parcs éoliens. Nous n’aurons pas d’effet ‘spaghetti’, un réseau multiple de câbles sur le fond marin. "