Plus de français, juste du néerlandais, mais on ne parle pas ici d'un problème communautaire.
Les agents de Leuven réclament, depuis quelques jours, une prime de bilinguisme. Ce qu'on leur refuse. Conséquence : ils ont décidé de ne plus parler français.
Cela a des répercussions sur le travail à la caserne de Braine-l'Alleud notamment et les pompiers brainois tirent la sonnette d'alarme. Ils interviennent en moyenne 250 fois par an en Brabant flamand, à Rhode-Saint-Genèse ou Alsemberg, par exemple, car ce sont eux les plus proches dans ces régions-là.
Problème aujourd'hui, la demande d'intervention leur arrive en flamand, ce qui risque de poser problème. Comme le confirme Philippe Filleul, le commandant des pompiers de Braine-l'Alleud : "Nous, à la caserne, on a du personnel qui n'est pas censé être formé à l'utilisation des langues, notamment le néerlandais. On se débrouille pour faire des efforts, pour comprendre les chiffres, les noms de rues etc. mais certains ne le savent pas du tout, notamment les plus anciens. Lorsqu'ils prennent l'appel, ce qui arrive régulièrement, ils ont peur de ne pas avoir bien noté, ils stressent de ne pas avoir bien compris le nom de la rue ou s'il fallait une ambulance ou une lance incendie. Ils craignent de ne pas envoyer le matériel adéquat au bon endroit, ce qui évidemment pourrait leur être reproché puisqu'ils sont chargés de transmettre les appels au niveau de la caserne".
Et les pompiers de Braine-l'Alleud ont décidé de dénoncer la situation, le dossier a été transmis au SPF Santé publique, qui devrait plancher sur le sujet.
S. Remacle
Les agents de Leuven réclament, depuis quelques jours, une prime de bilinguisme. Ce qu'on leur refuse. Conséquence : ils ont décidé de ne plus parler français.
Cela a des répercussions sur le travail à la caserne de Braine-l'Alleud notamment et les pompiers brainois tirent la sonnette d'alarme. Ils interviennent en moyenne 250 fois par an en Brabant flamand, à Rhode-Saint-Genèse ou Alsemberg, par exemple, car ce sont eux les plus proches dans ces régions-là.
Problème aujourd'hui, la demande d'intervention leur arrive en flamand, ce qui risque de poser problème. Comme le confirme Philippe Filleul, le commandant des pompiers de Braine-l'Alleud : "Nous, à la caserne, on a du personnel qui n'est pas censé être formé à l'utilisation des langues, notamment le néerlandais. On se débrouille pour faire des efforts, pour comprendre les chiffres, les noms de rues etc. mais certains ne le savent pas du tout, notamment les plus anciens. Lorsqu'ils prennent l'appel, ce qui arrive régulièrement, ils ont peur de ne pas avoir bien noté, ils stressent de ne pas avoir bien compris le nom de la rue ou s'il fallait une ambulance ou une lance incendie. Ils craignent de ne pas envoyer le matériel adéquat au bon endroit, ce qui évidemment pourrait leur être reproché puisqu'ils sont chargés de transmettre les appels au niveau de la caserne".
Et les pompiers de Braine-l'Alleud ont décidé de dénoncer la situation, le dossier a été transmis au SPF Santé publique, qui devrait plancher sur le sujet.
S. Remacle