Que diront les fans d’Anderlecht après un tel match ? Difficile à dire. Deux fois menés par OHL, les Bruxellois ont gratté un partage (2-2) au forceps et dans la douleur, mettant fin à leur série de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Et si ce point du partage, arraché grâce au jeune Duranville et à l’inévitable Fabio Silva, permet aux Mauves de sortir la tête de l’eau, on regrettera sans doute cette sempiternelle naïveté en défense qui coûte deux buts… et deux points précieux. Globalement, la prestation de ce dimanche n’est pas suffisante. Pas suffisante en tout cas quand on s’appelle Anderlecht et qu’on vise les P01.
Epidémie de douleurs gastriques oblige, Felice Mazzu est contraint de changer son onze de base : Esposito, Ait El-Hadj, Sadiki sont titulaires, Verschaeren, Amuzu et Arnstad absents.
Début de match haletant entre deux équipes joueuses. Al Tamari force Van Crombrugge à la détente avant que Esposito ne se rappelle au bon souvenir de son pied droit en sollicitant Cojocaru d’une frappe vicieuse.
Et alors qu’on pense les Mauves embarqués vers un bon match, ils se font crucifier dans la foulée. Presque trop facilement, sans opposer la moindre révolte. Al-Tamari, pas attaqué côté droit, trouve Thorsteinsson d’un magnifique ballon lobé. L’Islandais contrôle de la poitrine puis canarde Van Crombrugge d’une volée surpuissante. Douche froide au Lotto Park après ce but trois étoiles.
Un goal qui coupe les jambes de Bruxellois subitement moins fringants. Comme si ce premier contrecoup sur la cafetière était déjà de trop pour l’escouade remaniée de Mazzu. Refaelov éteint, Ait El-Hadj, revanchard au possible, est le seul à essayer de créer quelque chose. Mais les quinze premières minutes flamboyantes avant le but semblent déjà bien loin. Rideau après 45 minutes frustrantes pour le supporter bruxellois.