2. Le déni. On n’y croit pas tout à fait. Cette période est plus ou moins longue en fonction des personnes. Quelqu’un qui est dans le déni peut continuer à mettre le couvert pour la personne décédée, laisser ses affaires intactes, vouloir communiquer avec le défunt via un médium… La personne cherche à garder un contact, une relation même indirecte avec la personne disparue
3. La colère peut être dirigée contre soi, contre la personne disparue ou contre les autres. On se rend compte qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. On peut avoir tendance à chercher un coupable, un responsable à cette mort. On peut se lancer dans des poursuites judiciaires
4. La douleur, la tristesse qui peut aller jusqu’à un sentiment de désespoir. On ne se voit pas d’avenir, cette phase peut aller jusqu’à la dépression. Cette phase peut arriver huit à dix mois après le décès. Cela peut surprendre, la douleur est plus aiguë, la personne endeuillée a le sentiment de régresser, d’autant que l’entourage est à ce moment-là moins présent.
5. La résignation. On concède cette vérité, on s’y résigne : "Cet être que j’aime est mort, c’est la vie."
6. La résignation peut laisser place à l’acceptation, on intègre l’information de cette perte irrémédiable, on l’accueille et on l’accepte. On peut avoir accès aux bons souvenirs liés à l’être disparu.
7. La reconstruction. Le temps fait son œuvre, on reprend confiance en soi, en la vie et en la possibilité d’un futur sans l’autre.
Connaître ces étapes s’avère utile tant pour les personnes touchées par le deuil, que pour les proches. Perdre quelqu’un est un vécu très particulier, auquel on ne peut pas se préparer et qui suscite parfois des émotions très violentes. Il faut savoir que chaque personne vivra le deuil à sa façon, certaines étapes peuvent être plus ou moins longues, ou arriver dans un ordre différent.