Des usines de Picanol victimes d'une cyberattaque : "Nous ne pouvons plus accéder à notre propre système"

Des usines de Picanol victimes d'une cyberattaque: "Nous ne pouvons plus accéder à notre propre système"

© MICHELE D'OTTAVIO - BELGA

Par A.F. avec T.D.Q. et Belga

L’usine yproise du groupe de métiers à tisser Picanol et ses filiales chinoise et roumaine sont en grande partie à l’arrêt depuis lundi matin à la suite d’une attaque informatique. Les pirates informatiques réclament de l’argent à l’entreprise qui n’a plus accès à ses propres systèmes, selon le responsable communication de l’entreprise.

A Ypres, 90% des travailleurs ont été mis en chômage technique pour cas de force majeur. Une centaine de personnes a tout de même pu prendre son service dans les départements où la production n’est pas informatisée. Mais l’impact de cette cyber attaque est lourd, et pourrait se chiffrer en dizaine de millions d’euros selon les responsables de l’entreprise. Car il n’y a pas que l’usine belge qui est touchée. La production mondiale de l’entreprise est bloquée depuis maintenant 48 heures, et même plus en Chine.

Une demande de rançon

Pourquoi une telle attaque ? Il ne faut pas chercher bien loin. La motivation des pirates est tout simplement financière : "C’est une attaque avec rançongiciel ("ransomware"). Nous ne pouvons plus accéder à notre propre système. Les hackers demandent le paiement d’une rançon avant de rendre l’accès au système", explique le responsable communication de Picanol, Frederic Dryhoel.

Picanol n’a pas accédé à la demande des pirates informatiques et a plutôt fait appel à la police.

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