Une fois l’avance sur assurance groupe versée au salarié, le capital pension est diminué du montant de l’avance obtenue.
Cette avance reste un prêt. Donc des taux d’intérêt sont applicables. Ils varient d’un assureur à l’autre. Une compagnie a, par exemple, des taux différents en fonction des contrats souscrits. Une autre réclamera, par exemple, le taux d’intérêt dont l’assuré bénéficie sur son capital pension, majoré de 1%, avec un minimum 2% au total. Cela peut malgré tout rester une bonne affaire surtout si les taux hypothécaires remontent comme c’est le cas actuellement.
Enfin, le remboursement du capital est aussi très flexible. Il peut être remboursé totalement ou partiellement, voire pas du tout.
Evidemment, une fois l’avance obtenue, si le bénéficiaire ne reconstitue pas le capital de son assurance groupe, c’est cela de moins qu’il touchera à la pension. Ce qu’il gagnerait aujourd’hui, en finançant par exemple une installation de chauffage plus performante ou des travaux d’isolation, il ne l’aura plus dans la poche au moment de la retraite. A chaque personne d’estimer ce qui est le mieux pour elle.
Notons aussi qu’il faudra rembourser l’avance perçue si l’on se sépare de l’immeuble pour lequel elle a été faite.
En tout cas, la formule semble séduire de plus en plus. "Avec la crise des matériaux et des prix de l’énergie, nous recevons de plus en plus de monde pour installer par exemple une pompe à chaleur, des panneaux solaires, ainsi que des matériaux d’isolation. Nous avons constaté une augmentation de demandes considérable cette année, et encore plus au niveau de l’assurance de groupe pour indépendants. J’ai vu une augmentation d’à peu près 45% de demandes", explique Marleen Fouquaert.