Pour tester le comportement d'impulsivité alimentaire des animaux, les chercheurs ont entraîné des rats à appuyer sur un levier pour recevoir une pastille "délicieuse, riche en matières grasses et en sucre". Les rats devaient attendre 20 secondes entre les pressions sur le levier. Si un rat appuyait trop tôt, celui-ci devait patienter 20 secondes de plus pour obtenir la pastille.
Les chercheurs ont ensuite utilisé des techniques avancées pour activer une voie neurale spécifique de HCM allant de l'hypothalamus à l'hippocampe, zones du cerveau impliquées dans les fonctions de l'apprentissage et de la mémoire.
Les résultats montrent que l'hormone de concentration de mélanine n'a pas eu d'incidence sur l'appréciation de la nourriture par les animaux, mais plutôt sur leur capacité à s'empêcher d'essayer d'obtenir la nourriture.
En clair, cela signifie que l'activation du levier a augmenté le comportement impulsif des rats, que leur corps ait besoin ou non de calories.
"Comprendre que ce circuit qui affecte sélectivement l'impulsivité alimentaire existe ouvre la porte à la possibilité de développer des traitements pour la sur-alimentation qui aiderait les gens à suivre un régime sans réduire leur appétit normal ou leur motivation à consommer des aliments savoureux", concluent les scientifiques.