Horrifiés par la dérive du pouvoir russe et l'invasion de l'Ukraine, des dizaines de milliers de Russes ont choisi l'exil. Arrivés en France, certains découvrent que l'accueil est loin de la chaleur réservée aux réfugiés ukrainiens.
Artiom Kotenko, citoyen russe de 50 ans né sur le territoire de l'Ukraine soviétique, raconte à l'AFP avoir été "anéanti" par l'assaut lancé par Moscou le 24 février.
Une semaine plus tard, cet artiste et designer graphique ayant travaillé pour le musée de l'Ermitage et le théâtre Tovstogonov, quitte Saint-Pétersbourg pour la Finlande avant de rejoindre Paris.
Je pouvais respirer de nouveau
Dans la capitale française, "le sentiment d'étouffer, de mourir jour après jour, s'est arrêté, je pouvais respirer de nouveau", dit-il à l'AFP, lors d'une rencontre dans le 13e arrondissement, où les œuvres de street-art pro-ukrainiennes recouvrent de nombreux murs.