Nommé le 3 août 2016 pour remplacer Marc Wilmots après l’humiliation galloise lors de l’Euro, le nouveau sélectionneur a su imposer sa patte : fini le système à 4, place à un système à 3 derrière avec des pistons. Comme son prédécesseur, il a passé les qualifications sans broncher avec un joli 28 points sur 30.
En Russie, l’espoir était permis. Tout le pays rêvait de la couronne mondiale. De l’avis de tous, c’était la plus belle chance de cette génération que tout le monde appelle la "génération dorée". Malgré les blessures de Kompany et Vermaelen, les Diables se sont qualifiés pour les huitièmes de finale sans trop de difficultés.
Face au Japon, Roberto Martinez est passé à deux doigts de subir une véritable humiliation. Mené 2-0 à l’heure de jeu, le Catalan a fait les changements nécessaires pour revenir au score et s’imposer sur le fil. C’est ensuite la montagne brésilienne et ses cinq étoiles sur le maillot qui se sont dressés devant les Diables. Pour renverser l’Everest, il fallait oser et Martinez a osé, faisant confiance aux entrants qui avaient renversé le Japon (Chadli et Fellaini) mais également en surprenant en alignant Lukaku sur le côté droit et De Bruyne en faux neuf. Résultat ? Une victoire 2-1 qui restera comme le principal fait d’armes de cette génération.
Oui, parce que, après le Brésil, la France n’a pas subi le même sort. Handicapés par l’absence de Meunier, suspendu, les Diables ont été battus par les futurs champions du monde. Et ce n’est pas la nouvelle victoire contre l’Angleterre pour la troisième place qui aura réussi à faire oublier la désillusion de Saint-Pétersbourg. Pourtant, les Diables ont réalisé en Russie la meilleure performance de leur histoire. Le verre a été rempli mais pas entièrement. Entre occasion unique ratée et performances de hauts vols, chacun retiendra ce qui lui convient le mieux.