Leurs résultats, présentés lors de la conférence de printemps de la Société américaine de chimie, pourraient offrir une alternative à l'utilisation de produits chimiques dans les usines de traitement des eaux usées, qui posent eux-mêmes des risques pour la santé.
Pour filtrer ces microplastiques et d'autres éléments indésirables, "nous devrions utiliser des matériaux naturels qui ne sont pas toxiques", a expliqué dans une vidéo la chercheuse à la tête de cette initiative, Rajani Srinivasan, de la Tarleton State University au Texas.
Le gombo, également nommé okra, est utilisé comme épaississant dans nombre de recettes, notamment antillaises, de Louisiane ou d'Asie du Sud.
Rajani Srinivasan, après avoir étudié la capacité de ce type de plantes à purger l'eau de polluants d'origine textile, s'est penchée sur une application pour les microplastiques. D'une taille de 5 millimètres ou moins, ces particules nuisent aux poissons, notamment en perturbant leur système reproductif ou leur croissance.