Sous couverture

Des lectures chatoyantes pour enchanter votre automne !

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Sébastien Ministru pour "La Garde-Robe" (éd. Grasset)

Vera vient de mourir et il s’agit de vider son dressing. De vêtement en vêtement, Sébastien Ministru reconstruit la biographie d’une femme qui avait fait de l’élégance un rempart contre la violence du monde…

Etienne Davodeau pour "Le droit du sol" (éd. Futuropolis)

Autre proposition de la semaine : Etienne Davodeau revient à la BD reportage avec "Le droit du sol" publié chez Futuropolis.

En juin 2019, celui-ci a entrepris à pied un périple de 800 km à travers la France. En marcheur-observateur, il lance une alerte sur l’état de nos sols pollués.

Les "Réminiscences" de Gorian Delpâture : Simone de Beauvoir

Pour ce retour dans le passé, nous partons à la rencontre d’une grande dame de la littérature et du féminisme : la Française Simone de Beauvoir.

Femme de lettres engagée, Simone de Beauvoir revendique son athéisme, son existentialisme et bien entendu son féminisme. Simone de Beauvoir, c’est évidemment aussi "Le deuxième sexe", cet essai féministe de 1949 connu partout dans le monde.

Gorian Delpâture vous propose d’ailleurs un roman bien moins connu : "Les belles images" de 1966, l’histoire d’une femme qui veut trouver sa propre place dans une société qui impose ce que doit être une femme. Toujours actuel. Et puis "Une mort très douce", un des tomes de son autobiographie où Simone de Beauvoir raconte la mort de sa mère.

Pour ce retour dans le passé, nous partons à la rencontre d’une grande dame de la littérature et du féminisme : la Française Simone de Beauvoir. Née en 1908, morte en 1986 et prix Goncourt pour son roman " Les Mandarins " en 1954, philosophe comme son compagnon Jean-Paul Sartre.

Femme de lettres engagée, Simone de Beauvoir revendique son athéisme, son existentialisme et bien entendu son féminisme. Simone de Beauvoir, c’est évidemment aussi "Le deuxième sexe", cet essai féministe de 1949 connu partout dans le monde.

Gorian Delpâture vous propose d’ailleurs un roman bien moins connu : "Les belles images" de 1966, l’histoire d’une femme qui veut trouver sa propre place dans une société qui impose ce que doit être une femme. Toujours actuel. Et puis "Une mort très douce", un des tomes de son autobiographie où Simone de Beauvoir raconte la mort de sa mère.

La chronique de Lucile Poulain : "Vent debout" d’Aurélie Giustizia (éd. Cent Mille Milliards)

Ce premier roman est un ovni littéraire belge. L’auteure carolo nous invite dans une sorte de vie de malheurs qui nous fait sourire du début à la fin, le tout, raconté à la première personne.

Cette première personne, c’est Léonie. Léonie est une orpheline qui adopte sans même en avoir conscience, un point de vue poétique et décalé sur "la vie normale". Cette vie qu’on pense acquise quand on a le privilège de la vivre, est inaccessible à certains et certaines.

Ce qui est assez extraordinaire dans l’écriture, c’est que les mots de Léonie changent au rythme de ce qui lui arrive ou de ce qui ne lui arrive pas, le vocabulaire évolue, se gorge d’expérience en parallèle avec les différentes périodes de sa vie.

Un roman qui prend corps et âme au fur et à mesure que vous lisez !

La chronique de Michel Dufranne : “Le Cri de la cigogne” de Jean-Charles Chapuzet (éd. Robert Laffont)

Nouvelle collection chez Robert Laffont et premier roman mais pas premier livre pour le journaliste et scénariste de BD, Jean-Charles Chapuzet !

Une plongée en "Je" dans l’ambiance festive et joyeuse de l’extrême droite hongroise, celle qu’Orban combat car elle n’est pas démocratique…

La chronique de Gorian Delpâture : "Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur" de Maurice Leblanc (éd. Folio)

Arsène Lupin n’est pas un détective. Non, c’est un cambrioleur ! Ce n’est pas le gentil, c’est le hors-la-loi. Mais attention, un hors-la-loi qui a de la classe et un code de l’honneur. Un hors-la-loi qui prend un malin plaisir à expliquer logiquement tous ses coups d’éclats.

Après un succès tonitruant dans le magazine "Je sais tout", les aventures d’Arsène Lupin sont très vite publiées en livres. Le premier, c’est celui-ci, il reprend les 9 premières aventures d’Arsène Lupin, de son arrestation par le policier Ganimard, jusqu’à sa rencontre avec le détective anglais Herlock Sholmès…

La chronique d’Odile Vanhellemont : « Fleishman a des ennuis » de Taffy Brodesser-Akner (éd. J’ai lu)

Mais où est passée Rachel Fleishman ? Toby et Rachel Fleishman, la quarantaine, sont en pleine instance de divorce. Quinze ans de vie commune, deux enfants, mais des différents irréconciliables.

Depuis sa séparation avec sa femme, sa libido semble sans limite. Il écume les applications de rencontre, enchaîne les conquêtes. Il vit sa petite vie, quand soudain, Rachel disparaît, sans laisser de trace. Serait-elle tant consumée par son travail qu’elle en abandonnerait ses enfants ?

Taffy Brodesser-Akner nous propose un regard vitriolé sur nos attentes, nos illusions et désillusions sur le couple, la famille et le quotidien.

La chronique de Caroline Etienne : "Apprendre à ralentir" de Blaise Leclerc (éd. Terre Vivante)

Ce petit bouquin reprend, en une centaine de pages, les essentiels de l’écologie et nous donne des solutions concrètes pour une vie plus en adéquation avec la nature et l’humain. Mais avant tout : pourquoi vouloir ralentir ? Et surtout, c’est quoi le temps ?

Vous allez commencer à réfléchir à la durée qu’il a fallu pour que la terre produise, par exemple, les énergies fossiles alors que nous les consommons en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Un rappel sans appel mais qui remet bien les idées en place. Et puis, très vite, on met les mains dans la terre et on passe aux solutions !

Le coup de cœur de Nathalie Frankort, librairie Les Augustins à Verviers : “Un corps tropical" de Philippe Marczewski (éd. Inculte)

Prix Rossel 2021, Philippe Marczewski vous propose de s’évader sous les tropiques avec beaucoup d’humour.

Vous allez rencontrer un personnage imparfait, inconsistant, physiquement pas terrible et aux antipodes de l’homme idéal que l’on souhaite nous inculquer. L’histoire commence dans une piscine tropicale et ce personnage en maillot vert, jaune, rouge et orange assume son air ridicule ! Il se retrouvera balloté d’une situation invraisemblable à l’autre, sans que jamais ce soit sa volonté qui en soit le moteur.

Un roman qui montre l’absurdité de l’existence, l’envers du décor de certaines destinations touristiques et pose des questions universelles.

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