Des agents de Sibelga se rendent ce vendredi matin galerie Ravenstein au coeur de Bruxelles pour une rencontre avec des représentants de Synergrid, la fédération belge des gestionnaires de réseaux électricité et gaz. Un cortège de véhicules se préparait à démarrer vers 10h30 depuis le siège de Sibelga situé quai des Usines, en bordure du canal. L'itinéraire était alors en cours de négociation avec la police. Des perturbations de la circulation sont à prévoir sur leur trajet.
Les agents retourneront ensuite avec leurs véhicules au siège de Sibelga, où ils ont une rencontre avec la direction fixée à 13h30. Mercredi, au premier jour de grève spontanée, ils avaient mobilisé jusqu'à une cinquantaine de véhicules de service pour se rendre à Brugel, l'administration bruxelloise de régulation située avenue des Arts.
"On veut aujourd'hui faire connaître à Synergrid, qui est une des fédérations patronales du secteur, l'ampleur du mouvement et les revendications des agents", défend Romain Wijckmans, secrétaire fédéral de Gazelco.
Augmentation
Les syndicats demandent un alignement de leurs barèmes sur ceux pratiqués par l'opérateur wallon Ores. "L'alignement génèrerait une augmentation aléatoire pour chacun des travailleurs, qui ont des salaires individualisés", avait expliqué jeudi Romain Wijckmans. "Cela constituerait une augmentation annuelle notable, mais également une évolution constante sur toute la carrière. Ce barème permettrait aussi de rendre l'entreprise plus attractive sur le marché de l'emploi."
De plus, le personnel engagé après 2002 qui assure la garde du dimanche mais qui n'est pas appelé ne reçoit actuellement pas de compensation pour sa disponibilité, contrairement aux agents sous des statuts antérieurs à 2002. Les syndicats proposent ici encore de se calquer sur le système d'application chez Ores et d'obtenir ainsi une compensation qui se traduirait pour moitié au niveau des fins de carrière.