Au premier coup d’œil, ce ne sont que de simples bouts de bois. Et pourtant, ces petits fragments trouvés dans une boîte à cigare, dans les réserves de l’université d’Aberdeen en Ecosse, sont plus précieux qu’il n’y paraît. Il s’agit en effet de rares artefacts trouvés à l’intérieur de la Grande Pyramide de Gizeh, dont on avait perdu la trace depuis 70 ans.
Lorsqu’il explore le tombeau pharaonique en 1872, l’archéologue britannique Waynman Dixon n’en sort que très peu d’objets : un petit globe de pierre, un crochet de bronze sans doute utilisé lors de la construction du monument, et un fragment de bois. Les deux premiers sont aujourd’hui exposés au British Museum, le troisième avait disparu des radars.