Leur courroux fait suite à la décision prise sans préavis il y a deux semaines de privatiser le service de dispatching du ministère, lequel employait 6 fonctionnaires.
"Nous avons été mis devant le fait accompli par le comité de direction", dénonce Emiel Elen, président de la délégation CSC-ACV au sein du SPF Affaires étrangères. "Ces personnes ont été réaffectées à d'autres tâches sans avoir reçu la moindre offre de formation pour se recycler".
Les syndicats craignent que ce mouvement de privatisation soit étendu prochainement au restaurant du ministère, lequel emploie une vingtaine d'agents. Le service de sécurité du bâtiment a lui déjà été externalisé il y a un peu plus de deux ans.
"Ces décisions, qui sont prises en l'absence de toute transparence, ont pour conséquence de démobiliser le personnel", relève Emiel Elen. "La démotivation est forte ici vous savez".
Les syndicats affirment avoir déjà informé leur ministre de tutelle, Steven Vanackere (CD&V), de la situation. Ils espèrent à présent pouvoir rencontrer leur direction pour obtenir des explications et inverser cette évolution.
Belga