Les manifestants se sont rassemblés dès 11h à la gare du Nord. Le cortège s'est élancé en fin de matinée pour se rendre au cœur du quartier européen, dans le parc du Cinquantenaire. Malgré l'arrestation de six personnes qui portaient des objets dangereux avant le début de la manifestation, le cortège s'est déroulé de manière paisible.
Des drapeaux allemands, français, néerlandais, américains, polonais et roumains flottaient dans la foule, a observé Belga sur place. De nombreux manifestants brandissaient des panneaux critiquant le pouvoir en place, la vaccination, le Covid Safe Ticket ou appelant à "protéger les enfants".
C'est en fin de cortège, dans le quartier européen, que des heurts ont éclaté dans l'après-midi entre protestataires et forces de l'ordre. Des bâtiments et des véhicules ont été endommagés.
L’asbl "Europeans United" se dit apolitique. Elle avait déjà organisé une autre manifestation à Bruxelles en mai dernier, au Bois de la Cambre, qui avait rassemblé plus d’un millier de personnes. Son positionnement par rapport à des groupes liés à l’extrême droite ou à d’autres intervenants polémiques est empreint d’ambiguïté, comme l’ont par exemple détaillé nos confrères du journal Le Soir.
L'observatoire RésistanceS a noté la présence de plusieurs personnalités, partis et groupuscules d'extrême droite, noyés dans la foule de milliers de manifestants. D'autres groupes ou militants d'extrême droite avaient appelé ces derniers jours à participer à cette manifestation. L'organisation de l'événement était d'ailleurs en grande partie dans les mains de ces groupes, avait observé vendredi Manuel Abramowicz, coordinateur de RésistanceS auprès de Belga.