Des chercheurs ont identifié les molécules à l'origine de cette fluorescence, selon une étude publiée en 2019 dans la revue iScience.
"C'est très différent de toutes les autres formes de fluorescence marine", notamment des méduses ou du corail, explique l'un des coauteurs, David Gruber, professeur à la City University de New York. C'est une petite molécule plutôt qu'une protéine. "Cela montre que les animaux font indépendamment évoluer cette capacité à absorber la lumière bleue de l'océan pour la transformer en d'autres couleurs", poursuit le biologiste marin qui n'est pas le seul à travailler sur le sujet puisqu'un laboratoire de l'UCLouvain dirigé par le Professeur J. Mallefet étudie le phénomène de luminescence sur les requins depuis les années 70.