"Les femmes ne serviront pas de prétexte au racisme" : c'était le message porté lors de ce rassemblement. Ils étaient une bonne centaine ce jeudi après-midi à Bruxelles, rue de la Loi, non loin du cabinet du Ministre de l'Asile et la Migration. Des associations féministes, des femmes mais aussi des hommes. Avec bannière et haut-parleur, ils ont bravé la pluie pour faire passer leur message.
Le point de départ de leur mobilisation, c'est la volonté de Théo Francken de mettre en place des "cours de respect de la femme" pour les migrants suite aux évènements de Cologne à la Saint-Sylvestre. "Oui ce qu'il s'est passé est grave et le viol est grave. D'habitude, le viol est passé sous silence mais là, comme des personnes d'origine étrangère sont concernées, alors on s'y intéresse, on fait du bruit et cela permet d'alimenter un discours xénophobe et raciste", regrette Magali Gillard, permanente du groupe féministe JOC Bruxelles.
Mais alors que faire ? Pour les participants, il faudrait éviter les amalgames et prendre plutôt un peu de recul, en se demandant ce qui alimente la banalisation du viol dans nos sociétés. "Regardons par exemple l'image que l'on donne des femmes dans la publicité, les médias, les clips. Il faudrait sensibiliser tous les hommes à ce qu'est le viol, le non-consentement et ce dès le plus jeune âge à l'école", propose Magali Gillard.
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Belgique
Des associations féministes devant le cabinet de Theo Francken

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