Des activistes ont occupé lundi matin le siège d’Ecolo-Groen, dans la rue Van Orley à Bruxelles, pour manifester leur opposition à la construction prochaine de centrales au gaz soutenue par de l’argent public. Il s’agissait entre autres de militants du groupe citoyen Dégaze/Tegengas, a observé Belga sur place. Selon les organisateurs, une trentaine de personnes ont pris part à l’action, alors que l’aboutissement des premières enchères du mécanisme de rémunération de capacité se profile à l’horizon.
Les militants se sont installés dans le hall d’entrée du bâtiment occupé par Ecolo et Groen, partis qui comptent dans leurs rangs la ministre du Climat, Zakia Khattabi, et celle de l’Energie, Tinne Van der Straeten.
Ce n’est pas un hasard que l’action ait lieu au lendemain de la marche pour le climat. Des représentants d’Ecolo et Groen y étaient présents. Les militants de lundi à la rue Van Orley souhaitent maintenant que les partis verts "joignent le geste à la parole", en s’opposant au projet de nouvelles centrales au gaz. C’est un projet pourtant porté par la ministre Tinne Van der Straeten, destiné à accompagner une sortie totale du nucléaire pour 2025 tout en assurant une sécurité d’approvisionnement plus flexible.
"Rejoindre la marche pour le climat signifie choisir un avenir 100% durable, sans combustibles fossiles, sans énergie nucléaire et sans autres (méga) projets insensés, comme l’aéroport de Liège, les centrales à gaz, INEOS, la Boucle du Hainaut, la destruction de la Friche Josaphat", liste une participante à l’action, dont les paroles sont relayées dans un communiqué commun.
Les manifestations se réclament du bloc "People Power", qui a réuni à la marche pour le climat des mouvements citoyens "qui luttent contre les (méga) projets et entreprises nuisibles et inutiles qui menacent l’environnement, l’agriculture, le climat et notre santé".