Fin mars, l’artiste belge Konoba a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il mettait sa carrière musicale professionnelle entre parenthèses. Après avoir enregistré trois albums, séduit des millions d’auditeurs à travers le monde et écumé les scènes de nombreux pays, Raphaël Estherazy – c’est son vrai nom – travaille désormais pour une start-up spécialisée dans les bilans carbone et dit s’y épanouir pleinement. Son nouveau choix de carrière est le résultat d’une prise de conscience.
"Aujourd’hui, le nombre d’opportunités que j’ai en Belgique est trop faible pour vivre de la musique, déclare-t-il. J’ai absolument besoin de m’exporter, de jouer le jeu, de devenir une star à l’international. Seulement trois ou quatre pourcents des gens qui m’écoutent sont en Belgique. J’ai beaucoup d’écoutes dans des pays comme les Etats-Unis, le Brésil, le Mexique… Donc si je veux développer ma carrière, je dois prendre des avions aux quatre coins du monde toute l’année et me retrouver avec une empreinte environnementale énorme, ce qui n’est pas du tout dans mes principes".