Les chercheurs, dont les conclusions ont été publiées dans la revue Nature, ont étudié la façon dont la calotte glaciaire a réagi aux récentes périodes chaudes et examiné où ces changements se produisent actuellement.
Ils ont aussi analysé des simulations informatiques pour examiner les effets de différents niveaux d’émission de gaz à effet de serre et de températures sur la calotte glaciaire d’ici les années 2100, 2300 et 2500.
Une leçon essentielle du passé est que la calotte glaciaire de l’Antarctique oriental est très sensible à des scénarios de réchauffement même relativement modestes.
"Une leçon essentielle du passé est que la calotte glaciaire de l’Antarctique oriental est très sensible à des scénarios de réchauffement même relativement modestes. Elle n’est pas aussi stable et protégée que nous le pensions avant", a déclaré Nerilie Abram, professeure à l’Université nationale australienne de Canberra.
Elle a souligné qu’il y avait désormais "une très petite fenêtre d’opportunité pour réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre, limiter la hausse des températures mondiales et préserver la calotte glaciaire de l’Antarctique oriental".
Selon le service européen sur le changement climatique Copernicus, la banquise de l’Antarctique a atteint le mois dernier sa plus petite surface jamais enregistrée pour un mois de juillet en 44 ans de relevés satellitaires.