Une équipe de psychologues de l'Université du Kansas a consulté de précédentes recherches sur les effets physiologiques et psychologiques de la consommation de sucre ajouté.
Leurs résultats, repris en ligne en 2019 dans la revue Medical Hypotheses, montrent que la consommation d'aliments sucrés, qui est particulièrement fréquente en cette période de l'année, pourrait causer une partie des processus métaboliques, inflammatoires et neurobiologiques liés à la dépression.
La forte consommation de sucre, des journées plus sombres ainsi que des changements d'habitudes de sommeil associées à l'hiver, pourraient, de manière combinée, avoir un effet néfaste sur la santé mentale.
"Une exposition réduite à la luminosité au cours de l'hiver va perturber leurs rythmes circadiens et leurs habitudes de sommeil et pousser 5 à 10% de la population vers un épisode généralisé de dépression clinique", a expliqué le co-auteur Stephen Ilardi.