A deux ans du scrutin communal, la députée Alda Greoli vient de déménager de Liège à Spa. Son expérience municipale liégeoise, au succès très mitigé, ne l’a pas dissuadé de s’investir dans la politique locale. Elle affiche depuis ce printemps l’ambition de conquérir la ville d’eau sous la bannière des "Engagés". Il faut dire que l’actuelle majorité, là-bas, donne des signes d’essoufflement. Mais dans cet entretien, elle ne se contente pas d’évoquer son avenir personnel. Elle qui fut simultanément ministre de la Culture de la Communauté Française en coalition avec les socialistes et vice-présidente du gouvernement wallon dans une alliance avec le mouvement réformateur, expose sa conception du centrisme, une position difficile à l’heure où les réseaux sociaux servent de caisse de résonance aux clivages en tout genre. A l’approche de l’élection ou de la réélection du président de sa formation politique, elle en défend la mutation : un changement d’étiquette pour la forme, ou une réelle évolution ? Un coup de com' ou une nécessaire adaptation sociologique ? Elle n’élude aucune question, et elle définit le périmètre dans lequel subsistent les valeurs chrétiennes qui forment le patrimoine génétique de son parti.
Publicité
Regions Liège
Démocrate humaniste, "engagée", Alda Greoli confesse ses ambitions et convictions dans Liège en Prime

Liège en Prime
Alda Greoli, députée wallonne, "les engagés"
Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement
10 juin 2022 à 22:00 - mise à jour 12 juin 2022 à 05:00•
11 min
Par Michel Grétry- PARTAGER
Articles recommandés pour vous
Voix de France : vers une France ingouvernable ?
Monde Europe