Belgique

Démission de Sarah Schlitz : les collectifs féministes s'indignent

L'ancienne secrétaire d'État à l'égalité des chances et à la diversité, Sarah Schlitz, lors d'une conférence de presse sur les erreurs commises dans l'utilisation de son logo personnel et les raisons de sa démission, qui a été remise au Premier ministre p

© BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR

Par Belga, édité par Romane Bonnemé

Les collectifs féministes bruxellois se sont indignés sur les réseaux sociaux mercredi, après la démission "contrainte" de Sarah Schlitz (Écolo). La secrétaire d'État à l'Égalité des chances, des genres et à la Diversité est au cœur d'une polémique depuis qu'elle a été réprimandée pour avoir apposé son logo personnel sur les publications de diverses associations subsidiées par son cabinet.

Le collectif "Collages Féministes Bruxelles" a livré un message de soutien à la politicienne sur Instagram, dénonçant l'acharnement dont elle a été victime ces derniers jours. "Nous aimerions voir nos politiques mener leurs luttes de manière aussi acharnée pour des causes telles que la crise climatique, la crise de l'accueil, les violences faites aux femmes et aux enfants, que pour un petit logo apposé sur des communications."  

Pendant son mandat, Sarah Schlitz a notamment repris le flambeau de sa prédécesseuse, Nathalie Muylle, pour le suivi de la mise en place des centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) et d'une loi spécifique sur "la prévention et la lutte contre les féminicides, les homicides basés sur le genre et les violences qui les précèdent".  

"Le gouvernement nous donne le ton. Faire l'objet de plaintes, c'est admis. La démission n'est alors pas requise. Par contre, apposer un malheureux logo et s'en excuser n'est pas du tout admis. C'est la démission immédiate", a ajouté le collectif.  

Le réseau ADES, autre collectif militant bruxellois, s'est également indigné face à cette démission. "Aujourd'hui, une membre du gouvernement a démissionné pour une histoire de logo. Il y a plus de 8.000 condamnations de ce même gouvernement par divers tribunaux pour non-respect de l'État de droit. Pourtant, pas une seule démission", soulève le réseau ADES, qui met la démission de la secrétaire d'État sur le compte de "la droite conservatrice et de l'extrême droite". 

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