Découvrez la carte interactive des carnavals maintenus partout en Wallonie

Programmée le 1er mars, l’édition 2022 du carnaval de Charleroi aura bel et bien lieu, mais sans cortège. Par contre, il y aura bien des éléments folkloriques. Malgré ce contexte difficile, les idées noires des carolos seront quand même brûlées dans trois corbeaux géants.

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Autre bonne nouvelle qui vient du côté de Basse-Meuse cette fois. Il y aura bien des festivités carnavalesques ce week-end. Si les cortèges avec chars restent interdits, les soirées carnavalesques et sorties burlesques sont autorisées.

Avec la situation sanitaire trop contraignante, le comité carnaval de Marche a décidé de reporter l’ensemble des festivités aux 28 et 29 mai prochains.

Si la date change, le programme et les activités restent les mêmes. Concours de chars et de déguisements, activités pour enfants, défilé, défis divers et variés, voilà un beau programme du comité carnaval de Marche pour sa 62e édition.

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Annulé en 2020 et 2021, le carnaval de Tournai revient, mais plus tard, en 2022. Il a été décidé qu’il se tiendrait les 16, 17 et 18 septembre.

"En accord avec les autorités communales, l’ASBL a décidé de reporter le Carnaval dans son intégralité au mois de septembre tout en espérant que la situation sanitaire le permette. Le thème restera "Réveillez les Potos Roses" et nous espérons bien pouvoir enfin, réveiller le Carnaval qui s’est suffisamment reposé à notre goût", fait savoir l’ASBL Carnaval de Tournai sur le site de Notélé.

Le Laetare de Stavelot du dimanche 27 mars a été annulé et remplacé par un grand cortège folklorique le dimanche 15 mai.

"Face à cette situation, et suite à l’annulation de nos réjouissances en 2020 et 2021, le Comité des Fêtes et les sociétés folkloriques et musicales de Stavelot ont choisi de ne pas abandonner et de maintenir la flamme de tous les amoureux de nos réjouissances et, en particulier, de tous les participants au cortège. Sortir enfin les chars, faire découvrir de merveilleux costumes, animer follement le public, partager les rythmes des fanfares et harmonies… Tout cela ne pouvait encore attendre une année de plus. C’est pourquoi l’Assemblée a décidé de reporter nos festivités au dimanche 15 mai 2022, à un moment où nous pouvons espérer que le CST ne sera plus de mise pour ce type de manifestation. S’il ne s’agit évidemment pas d’un Laetare comme celui que nous célébrons lors de nos trois glorieuses à la mi-Carême, ce grand cortège folklorique dans toutes les rues de la ville s’achèvera bien par le rondeau des Blancs-Moussis et offrira à tous et toutes, sociétés et public, de vivre intensément les joies liées à notre patrimoine", a expliqué le Comité des Fêtes de Stavelot sur Vedia.

Malgré l’annulation, les Malmédiens ont improvisé leur carnaval entre eux. Si le Carnaval du Cwarmê a été annulé, des bars extérieurs étaient autorisés Et beaucoup de Malmédiens avaient quand même décidé de sortir dans les rues en costumes traditionnels et ce, de manière entre guillemets "improvisée."

A Binche également, on en a tout de même profité pour fêter le Carnaval. Arrivés le matin, les gens se sont installés dans les cafés où l’ambiance et la musique étaient au rendez-vous.

A l’heure d’écrire ces lignes, certains carnavals sont annulés. Mais cela pourrait encore changer avec le Codeco de ce 4 mars. Cela concerne Wavre, Saint Vith, Bastogne, Nivelles, La Roche, Beloeil et Andenne.

Annulé dans un premier temps, le Carnaval de Martelange devait avoir lieu le 6 mars avec tout de même un changement. Les festivités devaient changer de trottoir pour avoir lieu du côté de la frontière luxembourgeoise.

Mais même avec les mesures sanitaires grand-ducales, les organisateurs ont dû, la mort dans l’âme, annoncer son annulation définitive.

Les organisateurs accusent la Belgique d’avoir fait pression sur le Luxembourg pour annuler l’évènement. Ils expliquent avoir reçu en dernière minute, des consignes sanitaires inapplicables comme le précise Jean-Luc Differding, vice-président du carnaval de Martelange : "Tous les habitants devaient être scannés, c’était une chose impossible. 6000 euros en forfait, plus 300 euros par personne, qui n’aurait pas été contrôlé. Le Bourgmestre nous a bien soutenus, mais dans des conditions pareilles ce n’est pas possible."

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