Ce dernier s’est d’ailleurs exprimé sur l’importance de la situation en parlant de notre impact environnemental comme d’une équation. Selon lui, celle-ci dépend de trois facteurs : la population, le niveau de consommation et les technologies. Plus loin, le rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté affirme :
Je crois que la situation est effectivement critique et que si on ne change pas notre manière d’organiser la société, notre manière d’organiser notre bien-être, cela va être effectivement très difficile de résoudre cette équation qui nous est présentée.
Geraldine Thiry a souhaité immédiatement réagir pour se montrer plus rassurante en reprenant une citation d’une étude d’ailleurs régulièrement mentionnée par Olivier De Schutter sur l’impact d’action d’une minorité agissante. Ainsi, à force de grossir et de montrer l’exemple, cette dernière parviendrait à partir d’un certain seuil à amener la majorité à la suivre dans son évolution. L’économiste y voit la possibilité de permettre "l’avènement de nouvelles normes sociales plus sobres et moins dispendieuses". De quelle façon alors organiser cette réorientation de ces normes ?
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