La saison 2022 de WNBA commence ce week-end avec une nouvelle fois plusieurs joueuses belges concernées par une compétition qui s’annonce imprévisible et passionnante. Les Belgian Cats viseront une médaille à la Coupe du Monde en septembre mais avant cela, leurs stars tenteront de décrocher la bague des championnes WNBA !
Parce que si le Chicago Sky tentera de conserver son titre (réaliser le "back to back", comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique), pour le fan belge plutôt neutre, il n’y a non pas une mais bien TROIS raisons de suivre d’un peu plus près la franchise de la "ville des vents" : Emma Meesseman, Julie Allemand et Ann Wauters, actuelles et ancienne leaders des Belgian Cats, font toutes les trois parties de l’équipe.
La première à l’avoir annoncé, Ann Wauters, prendra bien sûr place sur le banc, en tant qu’adjointe du coach James Wade. Championne WNBA en 2016 avec Los Angeles, Ann Wauters est la joueuse qui a "ouvert la voie" aux Etats-Unis pour d’autres basketteuses belges. Draftée en première position en 2000 (une première pour une joueuse européenne), l’intérieure belge a achevé sa carrière de joueuse l’été dernier, aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera sa première expérience dans un coaching staff.
Son arrivée dans le staff du Chicago Sky n’est certainement pas étrangère aux signatures, ensuite, de Julie Allemand et surtout d’Emma Meesseman, même si la meneuse liégeoise ne rejoindra sa franchise américaine qu’une fois la compétition terminée en France (Julie Allemand est qualifiée pour les playoffs du championnat avec son club de Lyon, l’ASVEL). Joueuses majeures de l’équipe nationale, les deux Cats ont déjà une expérience en WNBA : une saison pour Julie Allemand en 2020 (saison un peu remaniée pour cause de pandémie…) avec l’Indiana Fever, et déjà sept saisons pour Emma Meesseman, qui possède déjà une bague de championne WNBA. La joueuse de Ypres avait décroché le titre en 2019 avec son équipe de toujours, les Washington Mystics, tout en étant désignée MVP des finales cette année-là. Meesseman est considérée par beaucoup comme "le facteur X" qui avait fait la différence et permis aux Mystics de s’imposer un an après une finale disputée et perdue sans la Belge.
Si à Washington, Meesseman était "chez elle", la voilà désormais confrontée à un nouveau défi, mais son entraîneur James Wade la connaît bien (il l’a notamment côtoyée aussi en Russie, à Ekaterinburg) et a confié à nos collègues de la VRT que selon lui, "Emma Meesseman fait partie des trois meilleures joueuses du monde". Rien que cela !