230 patrons et entrepreneurs carolos avaient fait le déplacement ce lundi à Charleroi-Expo pour entendre les arguments des têtes de liste des 4 principaux partis candidats aux élections.
Le débat a commencé par le constat, unanime, d'un Charleroi trop pauvre, d'une administration encore et toujours paralysée par les crises successives qu'elle a traversé.
Et la quasi-unanimité s'est poursuivie sur les solutions à apporter pour redresser la Ville. D'abord l'augmentation des recettes, pour que Charleroi puisse redevenir attractive et attirer de nouveaux habitants, aisés de préférence, mais aussi des investisseurs privés.
Seul vrai point de désaccord au cours du débat : cette petite phrase lâchée récemment par l'échevin cdH des Finances, Antoine Tanzilli, qui a qualifié Charleroi de "ville pauvre habitée par des pauvres". Pour le représentant de l'opposition sortante, l'Ecolo Luc Parmentier, ce type de sortie est intolérable au moment même où tous les partis luttent contre la mauvaise image de la Ville.
Pour le reste, ce débat est resté consensuel de bout en bout, à l'image de cette campagne électorale à Charleroi, une campagne étonnamment calme, malgré la proximité des élections.
Jean-Christophe Adnet