Débat Bouchez-Van Grieken : les partis francophones dénoncent la rupture du cordon sanitaire

Les trois partis donnent un week-end de réflexion au MR et demandent à ses instances "habilitées" de clarifier leur position d’ici à lundi midi ; une clarification à propos de l’engagement du MR sur la charte signée il y a vingt ans, un code de bonne conduite élaboré et mis en œuvre par les partis démocratiques francophones qui réaffirmait le principe du cordon sanitaire.

Le 11e point de ce code précise qu’il faut "refuser de participer à tout débat télévisuel ou radiophonique auquel un mandataire issu des partis qui portent atteinte aux principes démocratiques.

Ce matin déjà, le président du PS, Paul Magnette se disait "profondément choqué" et parlait d’une "faute grave sans précédent". Selon le socialiste, Georges-Louis Bouchez a rompu l’accord de 2002. Pour le président des socialistes, si la Belgique francophone a pu éviter la montée de l’extrême-droite, contrairement à la Flandre ou à la France, c’est parce que l’extrême-droite n’a jamais été banalisée.

Les responsables politiques ne sont pas les seuls à réagir. Le vice-président de la FIDH, la Fédération internationale des droits humains, Alexis Deswaef s’indigne de son côté de la participation de Georges-Louis Bouchez au débat organisé par la VRT.