Selon le dernier rapport du département bien-être animal de Bruxelles Environnement, l’utilisation des animaux d’expérience a diminué de 45% entre 2015 et l’année dernière.
D’après le ministre régional en charge du Bien-être animal, Bernard Clerfayt (DéFI), ce rapport révèle qu’en 2021, 55.473 animaux ont été utilisés à des fins expérimentales en Région-capitale, soit une baisse de 45% par rapport à 2015.
Pour le ministre, ces chiffres sont encourageants et marquent une avancée substantielle pour l’utilisation de méthodes alternatives à l’expérimentation animale.
"La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées par exemple sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Ce résultat positif renforce mon intention de continuer à soutenir le développement de ce type de méthode", a commenté Bernard Clerfayt, dans un communiqué.
L’analyse des différentes données révèle que, comme les années précédentes, la très large majorité (68%) des expériences a été réalisée en 2021 dans le cadre de la recherche fondamentale. Il s’agit d’expériences liées notamment à l’étude de l’oncologie, du système immunitaire ou du système nerveux.
Autre donnée constante : le groupe d’animaux le plus utilisé pour les expériences. Ce sont toujours les rongeurs (98,42%) qui sont majoritairement employés suivis des oiseaux (1,25%) et des animaux agricoles (0,30%). A noter que, ces dernières années, aucune utilisation de primate non-humain, chien, chat, cheval, âne et croisement n’a été recensée dans la Région bruxelloise.
Enfin, durant l’année 2021, la majorité des animaux employés dans les établissements d’expérimentation sont des animaux non génétiquement modifiés, sachant que la modification du statut génétique peut entraîner dans certains cas un ressenti plus intense des animaux face à la douleur.