Notorious Big, Tupac Shakur, Big L… Autant de rappeurs assassinés dans la fleur de l’âge, et ils sont loin d’être les seuls. Une étude universitaire a même démontré que le meurtre était la principale cause de mortalité dans ce milieu.
51 pour cent, c’est la proportion de rappeurs qui meurent assassinés. Plus que le suicide ou l’overdose, il semblerait donc que ce soit la violence qui entraîne le plus de décès chez les stars montantes du rap et du hip-hop.
C’est en tout cas ce qu’a démontré Dianna Theadora Kenny, professeure de psychologie et de musique à l’Université de Sydney. D’après les données qu’elle a pu rassembler, ce taux était par ailleurs bien plus bas concernant des artistes performant dans d’autres genres musicaux. À titre de comparaison, il ne s’élève qu’à 1,6 pour cent pour les musiciens country…
Conclusion : le genre de musique pratiqué influencerait l’espérance de vie des musiciens davantage que d’autres facteurs, tels que l’âge ou le sexe.
Mais comment une telle disparité entre les genres peut-elle s’expliquer ?
Marc Garmirian se penche sur cette question épineuse dans son documentaire, "Le rap qui dérape".