Le Ligueur de cette semaine consacre tout un dossier à la question des fratries. La journaliste Clémentine Rasquin nous en parle.
Le parent veut parfois imposer entre les enfants une complicité, un amour qui n’est pas nécessairement une réalité. Or, explique Clémentine Rasquin, quand on veut que les frères et soeurs s’aiment, c’est le meilleur moyen pour qu’ils se détestent. Alors que quand on laisse la place aux sentiments négatifs qui peuvent naître, c’est peut-être là qu’une belle relation se créera.
Pour Nicole Prieur, philosophe et psychothérapeute française, la fratrie se construit sur un équilibre fragile, car à peine née, elle est déjà rivale. L’aîné perd sa position d’unique pour faire place à l’autre, qui doit, lui, prendre une place. Il y aura toujours un manque entre les deux, qui peut devenir le terrain de jalousies et de rivalités. C’est là-dessus que se construit la fratrie.