Casquette vissée sur les bouclettes, lunettes rétro et moustache taillée, Dabeull c’est un personnage atypique qui se présente à vous. Accompagné de Diane Marois à qui il a offert les nouveaux habillages sonores de son émission, on a pu creuser un peu plus cet univers musical passionnant.
Pour lui, il le dit en toute légèreté, "la funk c’est comme une religion". De la façon la plus loufoque possible, sa funk c’est "la joie, les blagounettes après chacun sa vision de la funk. Dans la mienne il y a des blagues, des calembours. C’est faire de la musique pour donner le sourire, faire danser, s’amuser à tous moments."
Pourtant, la funk se fait de plus en plus discrète et surtout une funk analogique et pure qui n’est pas un mélange d’électro-funk, de pop funk ou d’autres adaptations du style. Dabeull est un artiste funk, juste de la funk. Quand on lui demande comment il est tombé dedans il répond que "j’ai vu de la lumière, je suis rentré et c’était pas mal, j’ai bien kiffé du coup je suis resté." Mais plus sérieusement, c’est par des amis qui écoutaient ça étant plus jeune qu’il est tombé dedans, "c’était plus facile d’apprendre, de composer cette musique en ayant baigné dedans. Après, j’habitais dans un quartier où j’avais des potes qui rappaient du coup j’ai composé des morceaux pour eux aussi et un autre ami qui lui était plus dans l’électro-clash en fait. Il m’a dit vient on fait un morceau de ça pour rigoler, puis deux, puis il a mis ça sur MySpace puis des labels nous ont contactés donc on s’y est mis plus au sérieux mais à la base c’était pour rigoler."
En somme une grande histoire de potes et de rigolades pour un résultat hautement qualitatif. Cet esprit se ressent d’ailleurs dans ses mini-films (et non des clips) qui accompagnent son univers.